Extension du domaine

Extension du domaine

Extension du domaine est un papier peint expérimental constitué de modules à assembler. Ils sont élaborés selon un pavage de Penrose qui permet très simplement de couvrir le plan de façon uniforme mais non périodique, c’est-à-dire sans espace interstitiel et sans effet de répétition visible. Ce dispositif permet ici, par le biais de la topographie, de représenter un espace fictif, que l’on imagine plutôt naturel, boisé, accidenté. Il forme un vaste domaine sans clôture, ponctué d’habitations, de lacs et de montagnes.

Les outils de la cartographique sont utilisés ici non pas dans un but d’exactitude, mais servent à dresser les codes d’un monde fantastique et irréel.

Le principe de modularité donne à voir une surface bien plus étendue que celle du mur, prolongée virtuellement à l’infini.

Impression laser sur papier, dimensions variables. Installation réalisée pour l’exposition à partir d’ici/distance retour à la galerie NaMiMa à Nancy en mars 2013.

Impression
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Impression

Capussyne

Capussyne

Illustration réalisée pour le bulletin annuel Viele Stück – les plantes fantômes. Encre sur papier, 23x17cm, 2012.

A – fleur
B – vulve
C – utérus
D – ovaire
E – fruit
F – pavillon avec deux cercles de franges
G – étamines
H – feuilles arrondies à limbe entier

1 – endomètre (muqueuse de l’utérus)
2 – ostium uterinum
3 – éperon à nectar
4 – paroi postérieure du vagin
5 – pétiole
6 – akènes du fruit
7 – ligament utéro-ovarien
8 – myomètre
9 – sépales
10 – clitoris et son capuchon
11 – grandes lèvres
12 – troncs lymphatiques émanés des faces
et des bords du corps utérin intra-pelvien
(d’après Sappey)
13 – ganglions
14 – vaisseaux lymphatiques
15 – trompe de Fallope
16 – plexus sous-ovarique
17 – pétales
18 – ostium abdominal
19 – pédoncule souple
20 – oviducte
21 – ligament tubo-ovarien
22 – vésicules de Graff
23 – petites lèvres
24 – fourchette

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La capucine (Tropaelum minus et Tropaelum majus) est originaire des forêts profondes de l’Amérique du sud. Elle doit son nom à la la forme se sa fleur qui évoque celle d’une capuche.
On l’a décrite pour la première fois au XVIe siècle sous le nom de «fleur sanguine du Pérou», ou encore «cresson du Mexique». Parce qu’elle est supposée, à raison, exciter les appétits sexuels, on la baptise aussi «fleur d’amour».